On se souvient que l'annonce de la fonction abonnement dans iTunes s'est accompagnée de nouvelles règles de validation concernant l'App Store mais également concernant la vente via les applications.
Désormais (en fait sous 3 mois) , les éditeurs ne peuvent proposer des abonnements ou des biens en dehors des applications (sur leur site Internet par exemple) s'ils ne les proposent pas également la même offre en achat depuis l'application au même prix (ou moins cher). Ceci offre à Apple l'occasion à la fois de proposer un service totalement intégré et bien entendu de se rémunérer à hauteur de 30 % de commission, comme sur chaque vente de l'App Store.
On a tout de suite pensé à l'application de ces règles pour la vente d'abonnements presse, mais également pour les eBooks accessibles via une application iPhone (cf applications Amazon par exemple) et Sony en a d'ailleurs fait les frais comme on l'a vu récemment.
Mais en parallèle, des inquiétudes sont également rapidement apparues pour les ventes de "SaaS" (pour "Software as a Service" ) concernant des services proposés via les applications. Pensez par exemple Dropbox qui permet d'avoir des espaces de stockage dépassant l'offre gratuite moyennant un abonnement ou les versions Premium de certains services web accessibles via l'iPhone comme par exemple Evernote :
La question s'est en effet posée de savoir si cette règle allait également s'appliquer à des applications de ce type là et le fondateur de InstaPaper a posté un long billet sur ce sujet sur son blog.
En l'absence de réponse claire dans le guide d'Apple, un lecteur de MacRumors a posé la question par mail à Steve Jobs qui lui a répondu "We created subscriptions for publishing apps, not SaaS apps" ce qui semble lever toute ambiguïté indiquant que ce système n'avait pas été mis en place pour les Services (entendez par là, il s'agit de la presse et de l'édition) . Ceci devrait éviter que des applications en lien avec des services payants ne puissent voir le jour sur l'iPhone.
Il faudra maintenant vérifier avec le temps que ceci reste vrai et surtout que c'est appliqué de manière homogène lors des validations d'applications par les équipes d'Apple.
Par ailleurs, l'Union Européenne et son équivalent US semblent regarder de près ces changements pour vérifier qu'elles n'enfreignent pas les lois de la concurrence. Vous pouvez retrouver un article sur ce sujet en Français ici.
Aucun doute, on a pas fini de reparler de ces nouvelle règles, en particulier lorsqu'elles seront appliquées aux applications déjà présentes dans l'App Store dans quelques semaines (cf l'application Amazon Kindle).
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